Kunisaki Yoshida Chef Styliste
Nombre de messages : 312 Age : 31 Moitié animale : Papillon des nuits Clan : Bien que parfois il ne semble pas l'être, il est , si si, Masaru Emploi : Calîneur (auto-proclamé) de service Date d'inscription : 01/01/2008
Feuille de personnage Âge du personnage: 18 ans Date d'anniversaire: 21/03/1990
| Sujet: Impressions du papillon Lun 14 Jan - 18:45 | |
| Ses petits petons l’avaient encore mené dans un couloir inconnu. Chaque jour, il en découvrait un de plus. Mais celui-ci était le plus intrigant de ceux déjà découverts. Le chemin menait à une seule porte plus massive que les autres. D’un noir ébène. Une couleur familière au jeune Yoshida qui ne put faire demi-tour. Quand bien même il aurait voulu, il n’aurait pas réussi. Après la porte, le mélange qui se présentait devant ses yeux était… comment dire… Pétillant ? Violant ? Avouez que passez du noir au rose- rouge… C’est à vous donnez une attaque. Encore plus quand la couleur que vous préférez est mélangée à celle que vous ne supportez pas de voir. Mais il devra passer outre son envie de fuir car autre chose titilla son regard. Deux tables, deux chaises, deux stylos et enfin deux cahiers... Dernier détail qui sortait du futile. Kunisaki n’aura qu’à faire quelque pas pour y lire ceci. Masaru, et sur l’autre, Yamada. Il se sentait concerné. Comme-ci, au lieu de Masaru, était inscrit Kunisaki Yoshida. Du coup, il s’assit et ouvre le cahier. Sur la première page y était expliqué le fonctionnement.
Entrez, pensionnaires, et saisissez votre plume ! Le papier boira l'encre et immortalisera votre vie dans ses pages qui vous sont destinées. Ici, vous avez le loisir d'inscrire tout ce que vous ressentez, votre histoire,... Parlez de vos amis, de votre environnement, de vos... sentiments ? Si du moins, vous en avez. Un simple sourire apparaît sur son visage au fur et à mesure qu’il parcourait ses lignes. Et il saisira la dite plume, s’accoudant à la table faite de bois, son menton dans la paume de sa main. Qu’allait-il écrire ? Il ne le savait point encore. - Citation :
Impressions du Papillon No hope, no love, no glory... No Happy Ending
Mon père a certainement attendu que je fasse une gaffe pour m’exclure de la famille. Déjà qu’il faisait tout pour ne pas me voir avec tous ses cours à domicile… Jamais je ne fus invité à une soirée, il avait bien trop honte. Ainsi, j’ai commencé à le détester, mon oeil. Peu commun, mais je n’y peux rien. Ou peut-être que si après tout… Maintes et maintes fois, j’ai tenté de « le retirer ». Mon père l’a vu et m’a juste dit que ça ne changerait rien. Je n’aurai toujours qu’un seul œil valide et un œil mort. Il n’a pas tord… Mais c’était le seul espoir que j’avais. Espoir qui s’évapora entre mes mains.
De ce fait, je savais qu’un jour où l’autre, je finirai à la porte. J’avais raison, non ? Et je ne voulais pas être le gentil toutou qui suit son maître dans son ombre avec la crainte de l’abandon sur l’autoroute. Sûrement pas. Néanmoins, le jour où il m’a vu avec Chise et qu’il m’a ordonné de partir… J’ai su que tout était fini. Game over. J’avais peut-être fais la plus grosse boulette de ma vie… Ou pas.
Le jour suivant, j’étais bel et bien dehors. Dans une voiture, avec mon chauffeur sans nom. Je ne lui ai jamais demandé à vrai dire. Pourquoi faire, si je m’en fichais ? Il doit s’en ficher aussi. C’est son boulot après tout, il est payé pour ça. Je n’allais pas non plus lui proposer d’aller boire un café. Quoi que si ça avait enragé mon père, je l’aurais fait. Mais malheureusement, ça signifiait plutôt que je n’étais pas à la maison et qu’on ne se croiserait pas. Soit, le voyage fut bien trop court à mon goût. Et mon côté gamin a refait surface. Malheureusement, les blonds ne sont pas tout idiots, il faut croire. Il m’a vite laissé devant l’entrée, sous la pluie, sans regret. Pourquoi en aurait-il ? Il ne me verrait plus, jamais. Je me suis résigné à rentrer, la pluie ayant effacée mes doutes. Ikumi, c’est grand. Trop grand peut-être. A peine arrivée, je fus perdu. Heureusement, hélas, mon accueil fut chaleureux. Trois filles dont deux un peu trop curieuses à mon goût. Mais qui suis-je pour critiqué, moi ? Eh bien, Kunisaki Yoshida ! Et si ça vous plait pas, tournez vite cette page, personne indiscrète ! Elle s’appelle Rin … Et je ne sais son nom de famille. Elle est spéciale, je ne la comprends pas. Pas encore. Bien sûre, elle est mignonne. Une poupée fragile avec un fort caractère. Je ne pense pas qu’elle ait un mauvais fond. On verra par la suite. Deuxième personne vue.. Ichi-sama ou plutôt, Ichigo Ikumi. Comme l’école, si si. J’ai vu la directrice ! Bien jeune tout de même. Elle parle beaucoup et n’est pas discrète. Elle dit que mon œil est « joli ». La deuxième a me l’avoir dit en 17 ans. La première, c’était maman. Je n’en avait pas encore honte, à cette époque. Et en troisième, Mimma… Je suis méfiant. Elle peut lire dans les pensées, ça ne me rassure pas. Et elle sait pour « le papillon ».
Je n’aime pas en parler, je n’aime pas qu’on remarque. Et pourtant, en 10 minutes à peine… Mais c’était Ikumi où la rue.
Je dors avec Rin, vous savez ? Dans une même pièce. Alors le matin c’est difficile. Surtout ma première nuit. Atroce. Et j’ai déjeuné avec Ichi-sama. Elle rougit facilement, c’est comique. Sadique ? Meuh non, pas comme-ci ça lui faisait mal. Je ne pense pas. Mais tout ce monde… Parfois je vais sur le toit, manger. Je n’aime pas le réfectoire. Les gens disent beaucoup de chose sur tout le monde. Ca me dérange. J’évite de le montrer mais bon…
Je ne sais pas où tout ça va me mener. Je serais sûrement professeur plus tard. Peut-être. Certainement pas cuisiner, je crame tout ce que je touche.
There are no happy endings, because nothing ends …
Je n’ai rien dis.
Papillon des nuits Il se fout de vous? Peut-être bien ^^. Kuni referme sagement le bouquin et dépose la plume à sa droite. Se sera la seule preuve de son passage … | |
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